Seigneur, j'ai entendu parler de toi ; |
devant ton
oeuvre,
Seigneur, j'ai craint ! |
Dans le cours
des années, fais-la revivre, |
dans le cours
des années, fais-la connaître ! |
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Quand tu
frémis de colère, |
souviens-toi
d'avoir pitié. |
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Dieu
vient de Téman, |
et le saint,
du Mont de Paran ; |
sa majesté
couvre les cieux, |
sa gloire
emplit la terre. |
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Son éclat est
pareil à la lumière ; |
deux rayons
sortent de ses mains : |
là se tient
cachée sa puissance. |
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Tu es sorti
pour sauver ton peuple, |
pour sauver
ton
messie. |
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Tu as foulé,
de tes chevaux, la mer |
et le remous
des eaux profondes. |
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J'ai entendu
et mes entrailles ont frémi ; |
à cette voix,
mes lèvres tremblent, |
la carie
pénètre mes os. |
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Et moi je
frémis d'être là, |
d'attendre en
silence le jour d'angoisse |
qui se lèvera
sur le peuple dressé contre nous. |
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Le figuier
n'a pas fleuri ; |
pas de
récolte dans les vignes. |
Le fruit de
l'olivier a déçu ; |
dans les
champs, plus de nourriture. |
L'enclos
s'est vidé de ses brebis, |
et l'étable,
de son bétail. |
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Et moi, je
bondis de joie dans le
Seigneur, |
j'exulte en
Dieu,
mon Sauveur ! |
Le
Seigneur mon Dieu est ma force ; |
il me donne
l'agilité du chamois, |
il me fait
marcher dans les hauteurs. |
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