Tu as prodigué la
joie, |
tu as fait grandir
l'allégresse : |
ils se réjouissent devant
toi, |
comme on se réjouit de la moisson, |
comme on exulte au partage du butin. |
|
|
Car le joug qui pesait sur lui, |
la barre qui meurtrissait son épaule, |
le bâton du tyran, |
tu les as brisés comme au jour de Madian. |
|
|
Et les bottes qui frappaient le sol, |
et les manteaux couverts de sang, |
les voilà tous brûlés : |
le feu les a dévorés. |
|
Oui, un
enfant nous est
né, |
un
fils nous a été
donné ! |
Sur son épaule est le signe du pouvoir ; |
son nom est proclamé : |
|
|
"Conseiller-merveilleux, |
Dieu-Fort, |
Père-à-jamais,
Prince-de-la-Paix." |
|
Et le pouvoir s'étendra, |
et la
paix sera sans fin |
pour le trône de David et pour son règne |
qu'il établira, qu'il affermira |
sur le droit et la justice |
dès maintenant et pour toujours. |