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Écoutez, cieux, je vais parler ! |
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Que la terre entende les paroles de ma bouche ! |
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Mon enseignement ruissellera comme la pluie, |
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ma parole descendra comme la rosée, |
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comme l'ondée sur la verdure, |
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comme l'averse sur l'herbe. |
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C'est le nom du
Seigneur que j'invoque ; |
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à notre
Dieu, reportez la grandeur. |
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Il est le Rocher : son oeuvre est parfaite ; |
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tous ses chemins ne sont que justice. |
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Dieu
de vérité, non pas de
perfidie, |
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il est juste, il est droit. |
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Ils l'ont déshonoré, ses fils perdus, |
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génération fourbe et tortueuse. |
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Est-ce là ce que tu rends au
Seigneur, |
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peuple stupide et sans sagesse ? |
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N'est-ce pas lui, ton père, qui t'a créé, |
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lui qui t'a fait et affermi ? |
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Rappelle-toi les jours de jadis, |
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pénètre le cours des âges. |
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Interroge ton père, il t'instruira ; |
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les anciens te le diront. |
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Quand le Très-Haut dota les nations, |
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quand il sépara les fils d'Adam, |
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il fixa les frontières des peuples |
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d'après le nombre des fils de
Dieu. |
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Mais le lot du
Seigneur,
ce fut son peuple, |
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Jacob, sa part d'héritage. |
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Il le trouve au pays du désert, |
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chaos de hurlements sauvages. |
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Il l'entoure, il l'élève, il le garde |
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comme la prunelle de son oeil. |
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Tel un aigle qui éveille sa nichée |
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et plane au-dessus de ses petits, |
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il déploie son envergure, il le prends |
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il le porte sur ses ailes. |
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Le
Seigneur seul l'a conduit : |
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pas de dieu étranger auprès de lui. |
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