Écoute,
ô mon Dieu, le cri de ma plainte ; |
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face à l'ennemi redoutable, protège ma vie. |
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Garde-moi du complot des méchants, |
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à l'abri de cette meute criminelle. |
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Ils affûtent leur langue comme une épée, |
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ils ajustent leur flèche, parole empoisonnée, |
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pour tirer en cachette sur l'innocent ; |
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ils tirent soudain, sans rien craindre. |
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Ils se forgent des formules maléfiques, |
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ils dissimulent avec soin leurs pièges ; |
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ils disent : "Qui les verra ?" |
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Ils machinent leur crime : |
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Notre machination est parfaite ; |
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le coeur de chacun demeure impénétrable ! |
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Mais
c'est Dieu qui leur tire une
flèche, |
soudain, ils en ressentent la blessure, |
ils sont les victimes de leur langue. |
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Tous ceux qui les voient hochent la tête ; |
tout homme est saisi de crainte : |
il proclame ce que
Dieu
a fait, |
il comprend ses actions. |
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Le juste trouvera dans le
Seigneur |
joie et refuge, |
et tous les hommes au coeur droit, |
leur louange. |