De tout mon coeur, SEIGNEUR, je rendrai
grâce, |
je te dirai tes innombrables merveilles
; |
pour toi, j'exulterai, je danserai, |
je fêterai ton nom, DIEU
TRÈS-HAUT. |
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Mes ennemis ont battu en retraite, |
devant ta face, ils s'écroulent et
périssent. |
Tu as plaidé mon droit et ma cause, |
tu as siégé, tu as jugé avec
justice. |
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Tu menaces les nations, tu fais périr
les méchants à tout jamais tu effaces leur nom. |
L'ennemi est achevé, ruiné pour
toujours, |
tu as rasé des villes, leur souvenir a
péri. |
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Mais il siège, le SEIGNEUR, à jamais
: |
pour juger, il affermit son trône ; |
il juge le monde avec justice |
et gouverne les peuples avec droiture. |
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Qu'il soit la forteresse de l'opprimé, |
sa forteresse aux heures d'angoisse : |
ils s'appuieront sur toi, ceux qui
connaissent ton nom ; |
jamais tu n'abandonnes, SEIGNEUR, ceux
qui te cherchent. |
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Fêtez le SEIGNEUR qui siège dans
Sion, |
annoncez parmi les peuples ses exploits
! |
Attentif au sang versé, il se
rappelle, |
il n'oublie pas le cri des malheureux.
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PSAUME
9 B. |
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Pourquoi, Seigneur, es- tu si loin ? |
Pourquoi te cacher aux jours d'angoisse
? |
L'impie, dans son orgueil, poursuit les
malheureux : |
ils se font prendre aux ruses qu'il
invente. |
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L'impie se glorifie du désir de son
âme, |
l'arrogant blasphème, il brave le
SEIGNEUR ; |
plein de suffisance, l'impie ne cherche
plus : |
"DIEU n'est rien", voilà
toute sa ruse. |
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A tout moment, ce qu'il fait réussit ; |
tes sentences le dominent de très
haut. |
Il s'est dit : "Rien ne peut
m'ébranler, |
je suis pour longtemps à l'abri du
malheur." |
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Sa bouche qui maudit n'est que fraude
et violence, |
sa langue, mensonge et blessure. |
Il se tient à l'affût près des
villages, |
il se cache pour tuer l'innocent. |
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Des yeux, il épie le faible, |
il se cache à l'affût, comme un lion
dans son fourré; |
il se tient à l'affût pour surprendre
le pauvre, |
il attire le pauvre, il le prend dans
son filet. |
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Pitié pour moi, SEIGNEUR, |
vois le mal que m'ont fait mes
adversaires, |
toi qui m'arraches aux portes de la
mort ; |
et je dirai tes innombrables louanges
aux portes de Sion, |
je danserai de joie pour ta victoire.
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Ils sont tombés, les païens, dans la
fosse qu'ils creusaient ; |
aux filets qu'ils ont tendus, leurs
pieds se sont pris. |
Le SEIGNEUR s'est fait connaître : il
a rendu le jugement, |
il prend les méchants à leur piège
. |
Que les méchants retournent chez les
morts, |
toutes les nations qui oublient le vrai
DIEU ! |
Mais le pauvre n'est pas oublié pour
toujours : |
jamais ne périt l'espoir des
malheureux.
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Lève-toi, Seigneur : qu'un mortel ne
soit pas le plus fort, |
que les mations soient jugées devant
ta face ! |
Frappe-les d'épouvante, SEIGNEUR : |
que les nations se reconnaissent
mortelles ! |
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Il se baisse, il se tapit ; |
de tout son poids, il tombe sur le
faible. |
Il dit en lui-même : "Dieu
oublie
! |
il couvre sa face, jamais il ne verra
!" |
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Lève-toi, SEIGNEUR
! DIEU, étends la
main ! |
N'oublie pas le pauvre ! |
Pourquoi l'impie brave-t-il le SEIGNEUR |
en lui disant : "Viendras-tu me
chercher ?" |
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Mais tu as vu : tu regardes le mal et
la souffrance, |
tu les prends dans ta main ; |
sur toi repose le faible, |
c'est toi qui viens en aide à
l'orphelin. |
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Brise le bras de l'impie, du méchant ; |
alors tu chercheras son impiété sans
la trouver. |
A tout jamais, le SEIGNEUR est
roi :
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les païens ont péri sur sa terre. |
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Tu entends, Seigneur, le désir des
pauvres, |
tu rassures leur coeur, tu les
écoutes. |
Que justice soit rendue à l'orphelin, |
qu'il n'y ait plus d'opprimé, |
et que tremble le mortel, né de la
terre ! |
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